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Au secours, mon enfant veut un animal de compagnie!

Aïe, ça y est, mon adorable petit bout a prononcé la doléance classique : « Maman, je voudrais tellement un petit chien comme celui de Pierre. Ma première réaction pourrait être qualifiée de conduite dictée par la panique et j’ai donc effectué cet exercice souvent répété de « simulation de surdité parentale temporaire ». La manœuvre a fonctionné … pendant au moins 38 secondes.

« Mamaaaaaan, t’as entendu ce que j’ai dit ? Promis, promis, promis, je m’en occuperai tout seul, même pas besoin de panier, il fera dodo avec moi ». Le tout évidemment appuyé par un regard implorant qui me fait penser que ma petite merveille n’a rien à apprendre des techniques de dissuasion des chiens. Seconde réaction, adulte et posée cette fois : « Je dois réfléchir mon petit cœur, on n’adopte pas un animal à la légère ».

Non, en effet, je n’adopterai pas un animal à la légère mais comment éclairer ma décision ? J’ai fouillé le net évidemment puisqu’il sait tout de tout. Alors en tout altruisme, je vous offre un résumé de ce que j’ai trouvé et qui pourrait vous aider lorsque vous aussi, vous serez confronté à cette situation, car oui, vous aussi, un jour, votre enfant aura un copain qui a un chien ou tout autre animal « trooooop mignooooon »

Adopter un animal, c’est d’abord faire un peu le point sur la vie que l’on mène. Pas de panique, l’aide d’aucun professionnel de la santé mentale n’est requise. En gros, il faut se poser les bonnes questions :

  • Quel est le budget dont je dispose? Pour l’achat de l’animal, du matériel qui sera nécessaire à son bien-être mais aussi (surtout) pour le nourrir, pour le soigner en cas de nécessité,… On pense peut-être trop souvent à court terme.
  • Quel est le temps que je pourrai consacrer à un animal ? Entre mon travail, les tâches qui m’incombent au sein de la famille, mes activités et celles de mes enfants, quels moments suis-je prêt à donner à un animal ?
  • Si je choisis d’impliquer mon enfant dans l’éducation et les soins de l’animal, quel est le tempérament de cet enfant ? Est-il indépendant, jaloux, autonome,… L’âge de mon enfant déterminera également mon choix.

Dans tous les cas, il est illusoire de croire que notre enfant va s’occuper à 100% d’un animal. Et il ne serait pas sain de lui offrir l’entière responsabilité de l’animal. Par contre, acquérir un animal est un beau point de rencontre, d’échange et d’apprentissage entre parents et enfant, les parents ayant pour mission de montrer l’exemple à l’enfant et de lui apprendre comment gérer son compagnon.

A partir de 15 mois, les enfants peuvent différencier un animal « en vrai », d’un en peluche et donc comprendre que les règles de respect apprises sont aussi applicables à ce nouveau compagnon. Mais l’âge idéal semblerait être 6 ou 7 ans. L’enfant peut alors partager ses jeux avec son nouvel ami. Un animal de compagnie serait bénéfique pour le développement psycho-social des enfants et permettrait à ceux-ci de se responsabiliser. Un animal est aussi une véritable source d’apprentissage, stimulant la curiosité naturelle des enfants. Quand l’enfant entre à l’école primaire, on considère que son rapport à l’animal évolue et que ce dernier devient le « confident » de son jeune maître, d’autant que l’enfant constate souvent bien vite que les règles de conduite qu’il doit respecter sont semblables à celles de l’animal de compagnie.

Dans les grandes lignes, en essayant de ne pas caricaturer et surtout en rappelant que comme dans tout domaine, il y a des exceptions et il y aura toujours quelqu’un qui sera le roi des contre-exemples, on peut plus ou moins retenir ceci :

  • Le chien  est un compagnon idéal quand on a un enfant timide et/ou introverti. Le chien, lors des balades, sera un facilitateur pour rencontrer d’autres enfants. Il demande à être régulièrement sorti, exige de la patience pour l’apprentissage de la propreté et de l’éducation en général. Chaque race de chien possède des caractéristiques qui lui sont propres, si votre choix se porte sur un chien, renseignez-vous sur les besoins spécifiques et le caractère de la race. Bien que je reste persuadée que l’éducation soit prédominante en ce qui concerne le caractère d’un chien, tournez-vous toujours vers un éleveur sérieux lors de votre achat. Les chiens sont souvent victimes des phénomènes de « mode » et les nichées se font parfois de manière inadaptée, créant ainsi une consanguinité source de troubles physiques mais aussi mentaux. Méfiez-vous aussi des chiots « à donner parce que je n’ai plus d’emploi et mes enfants sont gravement malades et … » qui sont souvent des pièges. Adopter un chien dans un refuge est une option qui peut être envisagée mais assurez-vous de pouvoir observer un moment le comportement du chien avec votre enfant avant l’adoption définitive car vous ne connaissez pas le passé du chien ni les éventuels traumatismes qu’il a subi. La sécurité de votre enfant prime sur tout autre facteur.

 

  • Le chat vous sera d’un grand secours si votre enfant est turbulent. En effet, s’il veut approcher de l’animal et interagir avec lui, il devra apprendre à canaliser son énergie. Le chat est calin et plus autonome que le chien. Il sera, la plupart du temps, propre dès son arrivée en vos murs, ce qui n’est pas négligeable. Comme pour le chien, la race influence sensiblement (ou pas) les traits de caractère. Renseignez-vous donc sur celle qui vous plaît. Les chats européens (dit aussi « de gouttière ») sont des animaux généralement équilibrés et agréables.

 

  • Le cochon d’Inde et le cobaye sont aussi des animaux qui peuvent être envisagés avec les enfants et qui auront le même effet sur les enfants « turbulents » que le chat. Contrairement aux apparences, ce sont des animaux très interactifs et communicatifs. Ils n'ont, ni l'un ni l'autre, tendance à mordre facilement. Ce sont des animaux de compagnie idéaux pour les enfants entre 6 et 12 ans. Les plus petits, par maladresse pourraient être brusques lors de la manipulation et blesser l’animal.

 

  • Le lapin présente globalement les mêmes avantages que le cobaye ; ce sont des animaux faciles à apprivoiser et ils incitent à la douceur.

 

  • Le hamster à contrario n’est pas idéal puisqu’il vit la nuit. C’est plutôt un animal à observer car sa manipulation est plus délicate et il mord assez facilement lorsqu’il n’est pas régulièrement sollicité. J’aurais tendance à ne pas le conseiller aux parents de jeunes enfants.

 

  • Les poissons, quel que soit le type d’aquarium choisi (eau froide, tropicale, marine), captera l’attention de votre enfant durant un laps de temps restreint, vu la faible interaction qu’il entretiendra avec eux. Ce sont des animaux à observer.

 

  • Les reptiles sont du même ordre que les poissons (en ce qui concerne leur choix avec des enfants). Ils sont à observer plus qu’à manipuler même si certaines espèces sont manipulables par des enfants. 

Evidemment, la liste des animaux domestiques pourrait être bien plus longue, je n’ai repris ici que les animaux les plus couramment cités…

Maintenant, je suis sûre que vous brulez de savoir vers quel animal mon choix s’est porté. Je vous laisse deviner mais ne tarderai pas à vous répondre.

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